Dimanche 13 avril 2014 : Ascension du Pic des Courmettes en joëlettes réussie ! une première paraît-il !

Bravo. un grand bravo. Encore une fois nous avons réussi à allier la force du coeur à celle du corps.
Un engagement de plus d’une quinzaine de personnes autour des joëlettes a permis à nos amis invalides de briser les murs qui les entourent. Merci Dominique, Gérard et Corinne de nous avoir fait autant confiance.
Vous n’aviez aucune autre issue que d’apprivoiser notre folie, nos maladresses et nos incertitudes pour les accepter et les partager avec nous.
Nous sommes arrivés sur ce sommet éreintés. Beaucoup de portage sur plus de 400m dénivelé.
Toujours dans le but de s’entraîner avant les longues sorties dans le Mercantour.
Cette soif d’attraction des choses inaccessibles donne vie à nos projets.
Mais le plus bel exploit, c’est celui de Corinne. Corinne à bout de force et de coordination n’a pas lâché un mètre.
Il a fallu la raisonner pour qu’elle accepte la descente dans le fauteuil. Sans quoi nous aurions assisté à de mauvaises chutes. Ça suffisait bien avec le joli salto de Gérard, juste avant l’arrivée au sommet. Quelle frayeur ! nous refait jamais ça Gérard ! La société Ferriol-Matrat n’a pas encore prévu d’air bag, si tu veux faire cobaye on te donnera leurs coordonnées….
Et comme si ça ne suffisait pas, la météo est venue jouer les trouble-fêtes. Il a fallu revoir nos ambitions à la baisse. Nous avons bien bataillé pour descendre dans les lapiaz et les sentiers étroits semés d’embûches. Les coéquipiers de jöelettes se connaissent bien après 4 sorties « sportives ». Cette autonomie, gage de réussite, laisse augurer encore de belles « maroulades »

Au retour du parking, au Domaine des Courmettes, le pot de l’amitié était bienvenu.

Nous retournerons sur ces sommets, la montagne ne partira pas.
Le Puy de Tourrettes, nous l’essayerons par l’autre côté.
Alain

« Toute ascension se nourrit d’une douleur dépassée » Gustave Thibon

Les photos sont ici.