Osons La Différence, en partenariat avec la MJC de Valbonne Sophia Antipolis, a posé deux de ses joëlettes samedi 11 et dimanche 12 juillet au Parc de la Moulière, à 1350m d’altitude, près de Caille et Andon…

Vue des crêtes vers le nord

Grâce à l’organisation minutieuse d’Axelle et de Pascal, l’entrain et la bonne humeur de tous, des petits comme des grands, le weekend a été sportif et chaleureux..

Les tipis poussent bien à la Moulière

Arrivée samedi matin vers 10h pour l’installation. Gwen, de l’association Lou Pais, nous briefe sur le fonctionnement du camps: Voici vos 3 tipis, on ouvre la porte comme ça, on la ferme comme ci, le barbecue est à votre disposition, évitez juste de l’allumer sous les pins 🙂 Le temps d’accueillir tout ce petit monde, de s’installer et de monter les deux joëlettes, nous voici partis pour une petite balade de mise en jambe.

Le samedi, une petite rando de 6km max. Pique-nique dans une jolie clairière.

Il fait déjà assez chaud sur la belle piste que nous empruntons à l’ouest de la Moulière. Nous passons devant la via souterrata et devant l’accro-branche, ce qui donne des idées à Jean-Chistophe, amateur de sensations fortes, nous en reparlerons…

La pause pique-nique nous donne l’occasion de faire mieux connaissance avec les participants.

Pique nique à l’ombre d’un grand pin

Nous repartons sur la piste, croisons des ruches, pour enfin arriver sur la D81. Là, les avis sont partagés : prendre la route pour rentrer, prendre la route pour continuer et rejoindre une autre piste, s’aventurer sur un sentier qui ne mène peut-être nulle part? Finalement, la décision est prise (quasiment démocratiquement) de rentrer par la piste.

Et sur le retour, la petite idée de Jean-Christophe a fait son chemin. C’est décidé, il va tenter la super tyrolienne de 470m de long qui file a 60km/h.

L’équipe d’Arbres et Aventures le soutient complétement mais doute qu’une joëlette puisse monter le sentier et gravir les rochers jusqu’au départ de la tyrolienne – infranchissable qu’ils disent! La première épreuve est donc d’arriver jusqu’au départ de la tyrolienne! Cette épreuve est l’effort de l’ensemble des accompagnants qui après avoir repéré, calculé, discuté, poussé, porté, parvient à amener Jean-Christophe au départ.

Jean-Christophe a entière confiance dans son équipage joëlette, ça se voit!

Passages étroits puis raides, puis raides et étroits…

Un terrain… humm, comment dire, accidenté

Après quelques efforts coordonnées, l’infranchissable est franchi et l’équipe d’Arbres et Aventures peut accrocher Jean-Christophe sur son câble, lui-même un sourire accroché aux lèvres. La gentillesse des moniteurs de l’accro-branche permet ensuite à Jean Christophe de réaliser son vœux et de s’élancer en solo sur les deux tyroliennes successives avant de revenir à nos côtés.

Séquence frissons avec l’équipe d’Arbres et Aventures

Jean-Christophe chronométré à 60 km/h et des poussières sur la super tyrolienne

De retour aux tipis, les uns finissent de s’installer dans leur résidence secondaire en espérant passer une bonne nuit de repos dans la fraicheur et le calme de la montagne, d’autres vont prendre une bonne douche réparatrice, certains vont ramasser du bois avant d’allumer le barbecue. Eric a eu l’excellente idée de nous préparer un punch bien fruité pour l’apéro, voilà pour l’ouverture des hostilités. Viennent ensuite les salades variées préparées par les ados de la MJC, les épis de maïs grillés presque pas cramés, les grillades de porc et de dinde, puis en dessert, les bananes fendues, truffées de carrés de chocolat entourées d’alu et déposées dans la braise : une tuerie !

La soirée suit son cours, le barbecue fait place au feu de camp. Justine a sorti sa guitare, elle nous accompagne sur quelques chansons, puis José lui emprunte et gratte d’autres morceaux. En parallèle, le festival Rock’n Roots bat son plein. En effet sur le parking de La Moulière, une fois par an, une scène est montée et 5 ou 6 groupes se succèdent pendant toute la soirée. On nous a rassuré, les groupes arrêtent de jouer vers minuit/1h, pas question d’avoir la musique jusqu’à cinq heure du matin, voilà pour la théorie.

Concert jusqu’à minuit… Mon œil!

En pratique c’est une autre histoire, les groupes se succèdent jusqu’à 3h, puis s’enchainent ensuite : Djembés, saxos, musiques variées… jusqu’à épuisement des participants, vers 5h ou 6h du matin ! Donc entre l’animation musicale, les ronflements sous tipis, le froid de la forêt, peu sont ceux qui ont pu dormir longtemps cette nuit-là.

Mais les nuits agitées et les réveils difficiles n’entament pas la bonne humeur ni l’ambition pour nos joëlettes…

Le dimanche nous prévoyons donc une randonnée afin de rejoindre le col de l’Audibergue via les crêtes… Serons-nous suffisamment nombreux (5 par joëlette) pour emmener les 2 passagers au sommet? L’éventualité de prendre le télésiège est évoquée, mais l’équipe tient bon et décide d’un commun accord de tenter les 300/400m d’ascension.

Le dimanche, nous montons sur les crêtes. Possibilité de prendre le télésiège. Nous pique-niquons au sommet et redescendons par les pistes de ski de l’Audibergue. Retour par un charmant petit sentier jusqu’à la Moulière.

Du départ, le ton est donné avec un dénivelé positif qui fait taire les plus loquaces…

La montée vers les crêtes

Deux randonneurs qui passent par-là sont rapidement embarqués dans l’aventure afin de permettre aux joëlettes de poursuivre leur ascension et d’atteindre le premier sommet, étape marquée par un superbe point de vue, prétexte pour une pause bien méritée!

Tout le monde à table… d’orientation

Une pause bien méritée!

Nous parvenons finalement jusqu’au col de l’Audibergue, (1642m d’altitude, vraiment au bout de la montagne n’est-ce pas Pascal?!), objectif atteint!! Pique-nique, enfin surtout sieste, écourtée par l’arrivée de nuages joueurs, qui néanmoins permettent de révéler les talents de météorologue d’Éric, parce que non, il n’a pas plu!

Escragnolles

Alors que nous pensions que le plus dur était passé, la descente se montre tout aussi sportive que la montée, les joëlettes zigzaguent à travers une piste rouge (attention au planté du bâton) avant de rejoindre un petit sentier escarpé.

Slaloms sur la piste rouge de l’Audibergue

Du fil à retordre dans cette dernière partie

Nouvelle obstacle « infranchissable » pour certains, le sentier est avalé et le petit exploit réalisé grâce au travail de toute une équipe motivée ou chacun a sa place. Il nous faut porter, tirer, pousser encore un moment avant de rejoindre notre campement.

L’arrivée se déroule comme la totalité du séjour dans la convivialité puis nous repartons avec des souvenirs plein la tête…

Merci à Axelle pour l’organisation de ce séjour! Merci à Gaëlle, Denis, Jean, Jean-Paul, José, Véronique, Thérèse, Eric, Dalila, Pascal et les autres d’avoir OSÉ une nouvelle fois! Et surtout merci à vous tous qui avez accompagné les joëlettes et permis à Dominique et Jean-Christophe d’atteindre de nouveaux horizons,… Non sans quelques frayeurs…

Gaëlle et Pascal

Une partie de l’équipe