Nous avons fait le plein de soleil (mais pas seulement) en allant nous promener dans les bois où le loup-joueur n’y était pas.
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Nous devions nous laisser inspirer par un boulanger-agriculteur-guide de moyenne montagne-animateur de jeux sûrement « gagnants-gagnants » du petit nom de Fred D., et voilà qu’il a préféré (peut-être pas finalement) faire un salto arrière avec son tracteur.
Résultat, nous nous sommes beaucoup amusés tout seul à 30 coquin-es des forêts.
Nos muses inopinées furent très créatives dans leurs manifestations.
A maintes reprises, elles nous ont invité à les renifler sous forme de champignons.
Certaines même se laissaient reluquer sous leurs lamelles et nous permettaient de vérifier la mobilité verticale de leur corole ou leur bague (en sachant que pour les cueillir il faut aussi prendre le bogue…). Tu prends tout ou tu laisses. Pas de demi-mesure stp.
Certains cueilleurs expérimentés du dimanche (enfin celui-là) nous ont aussi raconté des histoires d’amanite à ne pas confondre avec l’autre qui donne des visions de l’au-delà… oh la la la la !
Y en a même qui se sont intoxiqués seulement en croyant l’être.
Dans cette bande à roulettes, il y a de grands penseurs…
À propos de démesure et de roue, nos muses ont aussi pris la forme de VTTistes.
Alors là, le moment fut grand, très grand.
Imaginez un groupe de 30 péquins assez français quant aux comportements forestiers qui tentent, avec une bonne volonté manifeste, de laisser le passage, la voie libre quoi ! à un pauv’gars sur 2 roues qui tâche de les éviter un par un. Il a pas intérêt à se mettre en roue-libre ce pti’gars. Ça hurle, ça coure partout. Bref, il arrive dans l’essaim à 25kmh et en sort à 2kmh ou à pied en portant son cheval sur le dos.
Résultat du résultat : les 30 décident de s’organiser et de fixer des règles de conduite pour ce cas de figure et applicables dans l’instant et par chacun (même les ceuces en joëlettes avec leurs 2 ou 4 accompagnateurs sanglés).
Moi, au final de cet échange grandiose au grand air et plein de soleil, j’ai compris qu’il fallait tous se jeter dans le fossé de droite, enfin celui du chemin qui monte quand le vélo descend. Pour l’inverse, faites confiance à votre corps : lui il sait quoi faire en cas d’urgence. Vous avez, comme moi, tous un cerveau reptilien.
Ah oui ! Il a été décidé aussi de créer un commission d’experts au sein du CA pour envisager la pertinence de voter un budget dédié à l’achat de 2 talkie-walkies (70€ chez Decath… !). Ah non, ça c’est pour resserrer les rangs quand nous nous perdons de vue.
De retour aux voitures, j’ai timidement sorti et montré mon sifflet de boy-scout à 1 ou 2 du groupe qui m’ont dit « ah oui, c’est bien ça, chacun devrait en avoir un dans sa poche »
Alors là j’ai souris intérieurement en imaginant la tête des oiseaux en cas de VTT ou de voiture sur une route en lacets que nous sommes obligés d’emprunter quelques fois.
Ce que j’ai aimé, entre autres, dans cette rando avec Osons : chacun-e a laissé libre coure ou plutôt roue-libre à sa capacité d’émerveillement face à tant de générosité de la Nature et des humains qui s’y baladent en s’en nourrissant. Vous ne me croyez pas ? Regardez leurs yeux à la fin de la journée… ! Merci. Fxh.
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Des articles comme celui-ci, on en veut, on en veut, un grand merci à François Xavier !